Au bout de l'horizon, il y a la mer ...

"La possibilité de vivre commence dans le regard de l'autre…" (Michel Houellebecq) 

J'ai découvert ces quelques mots ce matin, sur les réseaux sociaux.
Dans le regard de l'autre ? Vraiment ?

J'ai longtemps cru que le vie ne serait belle qu'à travers le regard de l'autre. Je sais aujourd'hui qu'il n'en est rien : la possibilité de vivre c'est dans son propre regard qu'on la trouve. Celui qui fait que l'on finit par s'accepter tel(le) que l'on est.

Un jour on se dit qu'on a des capacités, des ressources insoupçonnées, voire quelques qualités, du courage même, celui de prendre des décisions. Pour soi.

Un jour on (re)prend sa vie en mains, on prend des risques, on se surpasse et on se dit que, certes, c'était osé, mais que ça en valait la peine.

Et puis un jour, au bout de l'horizon, on voit la mer ...
Alors, revient comme une lame de fond, l'envie irrépressible de glisser sa main dans celle d'un autre. Et de se noyer dans son regard ...

Un jour, face à la mer, revient l'envie irrépressible de glisser sa main dans celle d'un autre ...